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sábado, 11 de fevereiro de 2017

Financiamente de partidos na França, Le Monde 10/02/2017

D’où vient le financement des partis politiques ?

La Commission nationale des comptes de campagne a publié les bilans comptables des partis pour l’année 2015. Tour d’horizon des diverses structures de financement.
LE MONDE | | Par
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Argent public, dons de particuliers ou d’autres partis, cotisations des adhérents, contributions des élus : le rapport de la Commission nationale des comptes de campagne détaille les nombreuses sources de financement des partis politiques.

  • Le financement public, première source de revenus pour LR, le PS et le FN
Les règles de financement des partis politiques ont été définies en 1988 avec la loi « relative à la transparence financière de la vie politique ». Elle instaure également une aide d’Etat, dépendante du nombre de parlementaires de chaque formation au Sénat et à l’Assemblée nationale.
Depuis 1990, les partis non représentés au Parlement peuvent également bénéficier du financement public, proportionnellement au nombre de voix obtenues au premier tour des élections législatives, à condition qu’ils aient présenté des candidats dans au moins soixante-quinze circonscriptions (sur un total de 577).
Principaux partis au Parlement, le Parti socialiste (PS) et Les Républicains (LR) sont donc les destinataires les plus importants des aides d’Etat. Viennent ensuite le Front national (FN), Europe écologie-Les Verts (EELV) et le Parti communiste français (PCF).
Le Parti socialiste, Les Républicains et le Front national tirent plus de 45 % de leurs recettes du financement public
Liste des partis ayant plus de 500 000 euros de recettes comptables
0 €10000000 €20000000 €30000000 €40000000 €50000000 €60000000 €Cotisations des adhérents Contributions des élus Dons de personnes physiques Financement public en 2015 Autres recettes Parti socialisteLes RépublicainsParti communiste françaisFront nationalJeanneEurope écologie les verts
Source : CNCCFP
« Au-delà de l’aide publique budgétaire, l’Etat finance indirectement la vie politique en accordant aux donateurs et cotisants une réduction d’impôt de 66 % des sommes versées au mandataire d’un parti (y compris les contributions d’élus) », ajoute la commission.
  • Les contributions des élus, première ressource du PCF
Près d’un tiers du budget du PCF provient des contributions de ses élus. Une importance qui s’explique par les statuts du parti :
« Les élue-e-s, membres du PCF, ne tirent pas de revenus supplémentaires de leur mandat. Indépendamment de leur cotisation d’adhérent-e, elles et ils prennent l’engagement de verser leurs indemnités au parti (…). Par cette cotisation d’élu-e, les élu-e-s communistes participent ainsi à la mutualisation des moyens sur le territoire concerné. Le Parti contribue à leur assurer les moyens nécessaires à l’exercice de leur mandat. »
Le PS et EELV tirent également plus du cinquième de leurs ressources des contributions d’élus.
Des contributions obligatoires que les partis peinent parfois à encaisser. En décembre, plusieurs médias affirmaient qu’Arnaud Montebourg et Vincent Peillon, candidats malheureux à la primaire de la gauche, auraient eu de sérieux arriérés de cotisations.
La Commission assure d’ailleurs porter une attention particulière à ces contributions, « dont le montant n’est pas plafonné, contrairement aux dons et cotisations des adhérents. (…) Un contrôle est actuellement opéré afin de s’assurer que les barèmes décidés par les partis correspondent aux sommes réellement versées par les élus. »
  • Relative opacité autour des cotisations d’adhérents et des dons de personnes physiques
Le Parti de gauche tire près de la moitié de ses revenus (45 %) des cotisations de ses adhérents. Viennent ensuite Lutte ouvrière (LO, 35 %) et le FN (21 %). Le niveau des cotisations à payer dépend du niveau de revenu des adhérents pour le Parti de gauche et le PS, contrairement au FN ou aux Républicains où la cotisation est fixe. Chez LO, le montant de la cotisation est libre.
Indépendamment d’une adhésion, les particuliers peuvent également participer en effectuant des dons ponctuels. Ils représentent plus du cinquième des recettes pour LR (22 %), le PCF (21 %) et LO (24 %). Au contraire, le PS (2 %) et le FN (4 %) ne dépendent que peu des dons.
Depuis la loi du 11 octobre 2013, la somme des dons et des cotisations ne peut excéder 7 500 euros par personne et par an pour un ou plusieurs partis. « Avant [cette] loi, le montant maximal d’un don était de 7 500 euros par parti politique, ce qui permettait à une même personne de verser des dons à plusieurs partis politiques dans la limite de 7 500 euros par an pour chaque parti », explique la commission. La possibilité de faire des dons multiples a participé à l’éclosion de nombreux micropartis proches des grands partis (comme l’Association des amis d’Eric Ciotti, par exemple). Le nombre de partis est passé de 28 en 1990 à 408 en 2013. Aujourd’hui, la France en compte 451.
Vérifier que la somme des dons et des cotisations individuelles ne dépasse pas 7 500 euros par an reste une tâche extrêmement complexe pour la Commission. En dépit de ses demandes, les partis ne lui remettent pas systématiquement la liste de leurs donateurs. En 2016, seuls un tiers des partis (36 %) l’avait déposée, dont la moitié dans le format demandé par la Commission pour faciliter le traitement des données. La Commission regrette qu’aucune « sanction [ne soit] prévue en cas de non-communication de la liste (…). Le contrôle du plafond sur l’ensemble des partis politiques ne pourra être effectif que si la totalité des financements sont retracés dans une base de données unique (…). L’incapacité ou l’absence de volonté des partis à produire une telle liste est significative de déficiences dans leurs procédures de perception, contrôle et comptabilisation des fonds qui devraient (…) faire l’objet d’une attention particulière des commissaires aux comptes. »
  • Les « autres recettes », de la refacturation aux candidats aux dons reçus d’autres partis
Dans le poste « autres recettes », la Commission a rassemblé des ressources très variées : « Dévolution de l’excédent des comptes de campagne, contributions reçues d’autres formations politiques, produits des manifestations et colloques, produits d’exploitation (y compris les refacturations de prestations aux candidats) (…). »
Jeanne, structure officieuse de Marine Le Pen et cinquième parti de France en termes de recettes, tire l’essentiel de ses fonds de la facturation des « services rendus aux candidats pour les campagnes électorales ». Il s’agit de « kits de campagne » (tracts, affiches, sites Web…) de 16 500 euros proposés – puis quasiment imposés – à l’ensemble des candidats du Front national. En 2012, 99 % des candidats aux législatives de 2012 y ont souscrit, selon l’ancien commissaire aux comptes de Jeanne.
Le poste « autres recettes » contient également les dons effectués par d’autres partis. Sens commun, mouvement politique issu de La Manif pour tous, reverse ainsi une partie de ses recettes au parti Les Républicains.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/10/d-ou-vient-le-financement-des-partis-politiques_5077918_4355770.html#Lxy2fdd2w7hhJkqk.99

sexta-feira, 10 de fevereiro de 2017

HU/Unisinos.

Papa denuncia ordens 'restauracionistas' e faz gracejo com Medjugorje

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10 Fevereiro 2017
O Papa Francisco declarou que "o diabo está em ação" em casos de abuso sexual clerical, que a imagem de Nossa Senhora como "superstar" não é católica e que, apesar do declínio das vocações religiosas no Ocidente, ele se preocupa quando ouve que novas congregações "restauracionistas" têm muitas vocações.
A reportagem é de Inés San Martín, publicada por Crux, 09-02-2017. A tradução é de Luíza Flores Somavilla.
O Papa Francisco disse que o abuso sexual clerical é obra do diabo e que existe corrupção no Vaticano, alertou a respeito de novas ordens religiosas "restauracionistas" e até fez um leve gracejo com aparições marianas famosas, como Medjugorje, dizendo que a verdadeira Nossa Senhora não é "um Correio que envia uma mensagem diferente por dia".
Estes são apenas alguns pontos em que o Papa Francisco tocou durante uma reunião com 140 superiores gerais de congregações e ordens religiosas masculinas em novembro passado, em um encontro informal a portas fechadas.
A transcrição do encontro foi publicada na sexta-feira pela revista jesuíta La Civiltà Cattolica, que está comemorando sua publicação de número 4.000.
Quanto aos abusos sexuais por parte do clero e de religiosos e religiosas, o Papa Francisco afirmou que "é possível que metade das pessoas que cometem abusos também foram vítimas de abuso", o que é "devastador", porque os semeia no futuro.
"Se os padres ou religiosos estão envolvidos, é evidente que o diabo está em ação, arruinando a obra de Jesus através daqueles que deveriam expressar Jesus", disse Francisco.
O pontífice acrescentou que enquanto "não nos convencermos" de que isso é uma doença, o problema não será resolvido. Por isso, ele pediu uma seleção mais criteriosa dos candidatos ao sacerdócio e que os que foram recusados por outros seminários ou instituições sem razões claras que justifiquem a rejeição não sejam prontamente acolhidos.
A reunião entre Francisco e os religiosos durou quase três horas e aconteceu no dia 25 de novembro.
Falando especificamente sobre os membros de ordens religiosas, Francisco disse que dentro das dioceses eles "não devem ter medo de dizer as coisas".
"Uma atmosfera mundana e principesca adentrou nas estruturas da Igreja, e as comunidades religiosas podem contribuir para destruir essa influência nefasta", disse ele.
De acordo com Francisco, um homem não precisa ser cardeal para acreditar que é um príncipe: "Ser parte do clero já é o suficiente. Esta é a pior parte da organização da Igreja. Monges e frades podem contribuir com o testemunho de uma fraternidade mais humilde."
Ele também pediu que as ordens religiosas mantenham-se na pobreza, porque é isso que "o Senhor quer". E quando não se mantêm, acrescentou, Deus envia um "ecônomo que leva o instituto à falência!"
O ecônomo, disse o Papa, não deve se apegar ao dinheiro, e é importante ter certeza dos investimentos feitos pelos bancos onde as ordens religiosas deixam seu dinheiro. "Nunca devem haver investimentos em armas, por exemplo. Nunca."
O Papa também admitiu preocupação com o declínio das vocações religiosas no Ocidente. Ele ainda afirma esperar que o próximo Sínodo dos Bispos, que discutirá sobre os jovens e o discernimento vocacional, possa abordar e pensar em soluções para esta questão.
No entanto, ele também está preocupado com o surgimento de novos institutos religiosos, que atraem muitas vocações religiosas, mas acabam fracassando por vezes em decorrência de escândalos de seus fundadores. Estes, segundo ele, não se inspiram no Espírito Santo, mas em uma pessoa carismática.
Algumas destas novas ordens, acrescentou Francisco, são "restauracionistas", e proporcionam uma aparente segurança, quando é, na verdade, uma forma de "rigidez".
"Quando eles dizem que uma congregação atrai tantas vocações, devo confessar que fico preocupado", disse ele. "O Espírito Santo não segue a lógica do sucesso humano."
Algumas dessas novas congregações religiosas, denunciou Francisco, são instituições "pelagianas" que querem um retorno à ascese e à penitência, "soldados que parecem prontos para qualquer coisa em prol da fé e da moral, e depois aparece algum escândalo envolvendo o fundador [ou fundadora]".
Não criem esperanças no florescimento súbito e massivo destes institutos, disse o Papa aos Superiores Gerais de congregações e ordens religiosas masculinas.
"Em vez disso, prefiram o caminho humilde de Jesus, o caminho do testemunho da Palavra", que "se expressou perfeitamente ao dizer que a Igreja não cresce por proselitismo, mas por atração", disse ele.
O Papa também repetiu algumas de suas ideias habituais, como a necessidade de uma Igreja que "se expanda", segundo ele, em direção à periferia, tanto existencial quanto socialmente.
"Pensemos na pobreza ligada à questão dos migrantes e dos refugiados: mais importante do que os acordos internacionais é a vida dessas pessoas!" disse ele. A caridade, acrescentou, também é uma forma de ecumenismo, pois "os pobres é que uniram os cristãos divididos!"
Ele também falou sobre a necessidade de que os seminaristas aprendam sobre discernimento, pois "estamos acostumados a lidar com fórmulas de 'oito ou oitenta' na educação, e não com o meio-termo da vida. E o que importa é a vida, não as fórmulas".
Discernir, apontou Francisco, "significa caminhar pelo meio-termo da vida de acordo com a vontade de Deus".
Uma das perguntas para Francisco tinha a ver com os três temas para a Jornada Mundial da Juventude de logo mais, referindo-se às que acontecem anualmente em todos os países e, em seguida, a de 2019 no Panamá. Todos têm relação com a Virgem Maria.
O Papa disse que eles foram os únicos temas sugeridos para ele, mas afirmou estar "contente" com as propostas, porque há uma forte devoção mariana na América Latina.
"Mas a verdadeira Nossa Senhora! Não a que é um Correio que envia uma mensagem diferente por dia, dizendo: 'Meus filhos, façam isso, façam aquilo'. Não, não é esta Nossa Senhora. A verdadeira Nossa Senhora é a que gera Jesus em nossos corações, uma Mãe."
A Nossa Senhora enquanto astro, que quer estar no centro das atenções, "não é católica", insistiu o Papa.
Embora ele não tenha exemplificado ao que estava se referindo, sempre que Francisco traz a imagem da Virgem como chefe dos correios, muitos pensam em Medjugorje, na Bósnia-Herzegovina, onde alguns acreditam que ela aparece diariamente desde 1981.
Questionado sobre a fonte de sua serenidade, Francisco disse que está em paz desde que foi nomeado papa e que não precisa de "tranquilizantes".
Ele reconheceu que entre os problemas que a Igreja enfrenta há a corrupção dentro do Vaticano, mas que está em paz mesmo com isso: "Se estou com algum problema, escrevo um bilhete para São José e coloco debaixo de uma imagem que tenho dele no meu quarto [...] agora ele dorme em um colchão de bilhetes!"
Para viver em paz, ele também disse, é preciso um "posicionamento saudável de não estar nem aí", o qual ele afirma ter aprendido com os italianos.
Antes de fechar o encontro, Francisco também pediu que os religiosos "sigam adiante com coragem e sem medo de errar", pois não erra quem não faz nada.
"Precisamos ir adiante! Vamos errar às vezes, sim, mas a misericórdia de Deus está sempre ao nosso lado!", disse ele.

quarta-feira, 8 de fevereiro de 2017

São Paulo está totalmente florida. RR

A missa negra de 1964 Dr. Roberto Romano/Unicamp

A missa negra de 1964

Fundação Casper Libero, Seminário sobre os 40 anos do golpe militar no Brasil.
Palestra de Roberto Romano/Unicamp.

A missa negra de 1964


Dr. Roberto Romano/Unicamp



O golpe de Estado de 1964 repetiu um fenômeno antigo da vida política que atormenta os coletivos nacionais em toda a história da humanidade, desde o surgimento do poder judicamente organizado. Platão analisa na República os golpes que determinam a passagem dos regimes, do aristocrático ao democrático e tirânico. E Aristóteles resume a técnica das artimanhas contra a legitimidade política do seguinte modo: " de uma parte, o mundo é feito de artifícios e malícias e, de outra, os reinos são derrubados por meio de fraudes e finuras. Não seria ruim defendê-los com meios idênticos”. Após vencer a conjuração de Catilina, Cicero enuncia as frases que definem o ideal do governo justo, contra os que enxergam no poder apenas o seu interesse pessoal e, por semelhante motivo, ensaiam derrubar governantes: "O abandono da utilidade comum contraria a natureza (…) a conservação do povo deve ser a lei soberana de todas as ações”. Luciano Canfora, historiador do pensamento político antigo e moderno, publicou um livro (traduzido no Brasil) onde são coletados os atos dos filósofos a serviço dos poderosos e de seus golpes. O título do volume é expressivo: Um ofício perigoso (1) A antiguidade clássica conheceu, portanto, a prática, a noção e as justificativas teóricas dos golpes de Estado.

Mas é na fundação dos Estados nacionais europeus, sobretudo a partir do século 15, que o problema do golpe assume características profundas e abala a própria idéia de poder legítimo. Maquiavel é uma fonte a ser lida, sobretudo pelos conselhos que ele dirige aos conspiradores imprudentes. Se o segredo é a exigência da ação estatal, o mesmo segredo deve ser reduplicado pelos que desejam derrubar governos. Tarefa quase impossível, numa empreitada golpista, manter a própria lingua longe das orelhas dos que protegem o Estado. Maquiavel, com os seus pares da época, observa com extrema atenção os clássicos gregos e latinos, sobretudo um tratado de Plutarco, o De garrulitate, onde são apresentados todos os perigos da fala sem peias e o quanto esse vício perdeu vários conspiradores e governantes.

O continuador de Maquiavel nas reflexões sobre os atentados ao poder, com certeza responde pelo nome de Gabriel Naudé (1600-1650). Segundo Naudé, o golpe de Estado é “um conjunto de ações ousadas e extraordinárias que os príncipes são constrangidos a executar quando os negócios tornam-se difíceis ou desesperados, contra o direito comum, sem manter mesmo nenhuma ordem ou forma de justiça, ameaçando o interesse do particular pelo bem público”. (2)

Quando se fala em governo legítimo ou justo, também se toca num ponto espinhoso da filosofia política, bem anterior a Platão. Este último, não por acaso, inicia a República, o maior livro sobre ética e política do Ocidente, com o debate entre Trasímaco e Sócrates ao redor da legitimidade e da força. Governo justo e leis idem derivam do poder físico, enuncia Trasímaco. Se a monarquia é forte, ela é justa. Se a aristocracia e a democracia são fortes, o mesmo ocorre. Platão conduz todo o seu texto para negar essa tese, ancorado na idéia de que a justiça é um bem fugidío (Sócrates a compara a uma caça, enrustida num arbusto, e que deve ser surpreendida pelos homens) e que ela só pode resultar do saber e da técnica correta do governo.

Os pensadores do Renascimento, de Montaigne a Francis Bacon, deste a Maquiavel, todos buscam distinguir a força física (ao dispor do governante) e a legitimidade ostentada e, não raro, sem fundamentos sólidos. Daí a separação —ainda hoje polêmica— entre a moral dos homens comuns e a moral dos dirigentes.

Naudé, a partir daquela separação entre as duas formas da moralidade, também distingue duas justiças. “Uma é natural, universal, nobre e filosófica”. A outra é “artificial, particular, política, feita e destinada às necessidades dos governos e dos Estados”. (3) Ou seja: na condução do Estado, a moral se inverte e deixa de obedecer os parâmetros comuns. O governante hábil não pode ser preso pelos limites legais e pela tradição de legitimidade dos títulos, usos e costumes.

Da nova licença atribuída ao governante surge a noção moderna de golpe de Estado. Segundo Naudé, naqueles golpes tudo é invertido em relação à normalidade (do direito, da economia, dos valores). Naudé chega a dizer que no ato político do golpe, o efeito precede a causa e o esperado não se produz. Cito o próprio escritor renascentista: “nos golpes de Estado, vemos a tempestade cair antes dos trovões; as matinas são ditas antes que o sino toque; a execução precede a sentença; tudo se faz ao modo judaico; (…) um indivíduo recebe o golpe que imaginava dar, outro morre quando pensava estar em segurança, um terceiro recebe o golpe que não esperava; tudo ocorre à noite, no escuro e entre névoas e trevas”.

Entre as frases terríveis de Naudé, recolho a mais bruta : “a execução precede a sentença”. Do governante derrubado aos seus apoiadores ou supostos cúmplices, o golpe de Estado elimina o direito a um julgamento segundo regras estabelecidas. Eles são punidos primeiro e depois sentenciados pelos novos dominantes. Note-se também a forma das frases, em Naudé : o golpe de Estado inverte os valores jurídicos, religiosos, morais. Chrétien-Goni, comentador nosso contemporâneo, lembra a insistência de Naudé na forma subvertida dos golpes. Tudo se faz, naqueles atentados ao direito público e particular, de trás para a frente. Essa é uma característica das liturgias diabólicas, como nas missas negras, onde a cruz é posta de cabeça para baixo e a cerimônia é lida de trás para a frente. (4)

A repugnância trazida contra o satanismo dos golpes faz com que a sua maioria seja denominada, pelos seus promotores, como um contra-golpe preventivo. Foi esse o procedimento adotado pelos insubordinados de 1964. A terminologia é muito importante nos momentos graves da vida política. Assim, para fugir da sombra negra que segue todo golpe, o de 1964 foi apresentado como algo que impediria a tomada do poder pelos “subversivos” (socialistas, comunistas, sindicalistas) e garantiria o verdadeiro regime democrático. Em vez de golpes, os militares e civís brasileiros contrários ao governo Goulart ordenariam uma “revolução”.

Esse é o sentido inteiro do Ato Institucional 1, atribuído na sua maior parte a Francisco Campos. Diz o início daquele texto : “O que houve e continuará a haver neste momento, não só no espírito e no comportamento das classes armadas, como na opinião pública nacional, é uma autêntica revolução”. Assim, caem por terra as noções de legitimidade e de soberania vigente. Arremata o texto que assegurou longos à ditadura militar : “A revolução vitoriosa se investe no exercício do Poder Constitucional. Este se manifesta pela eleição popular ou pela revolução. Esta é a forma mais expressiva e radical do Poder Constituinte. Assim, a revolução vitoriosa, como o Poder Constituinte, se legitima por si mesma (...) Ela edita normas jurídicas, sem que nisto esteja limitada pela normatividade anterior à sua vitória (…) Fica, assim, bem claro que a revolução não procura legitimar-se através do Congresso. Este é que recebe deste Ato Institucional, resultante do exercício do Poder Constituinte, inerente a todas as revoluções, a sua legitimação’’. (5 )


Francisco Campos, intelectual de triste memória para os brasileiros democratas, redator da famosa “Polaca” —a Constituição autoritária imposta à nação em 10 de novembro de 1937— conhecia perfeitamente os enunciados de Carl Schmitt. Este último, autor do importante livro “A ditadura, das origens da idéia moderna de soberania à luta de classes proletárias”(1921) descreveu a lógica dos golpes de Estado e das normas impostas pelos que sobem ao poder por seu intermédio. (6) É dele, também, a mais famosa fórmula do golpe de Estado: “Soberano é quem decide sobre o estado de exceção”. (7) O jurista germânico polemizou contra Hans Kelsen : ao contrário do que afirma o positivista jurídico, o problema da soberania ainda existe no mundo moderno. (8) Mas Schmitt, coerente crítico da soberania exercida pelos Parlamentos, na encruzilhada supostamente sem esperanças do sistema representativo (9), acentua o poder do Chefe do Estado, o protetor da Constituição que exerce a soberania acima dos entraves da legalidade e das regras. O dirigente opera segundo a lógica da excepcionalidade. Em O Protetor da Constituição, (10) encontra-se a referência ao Poder Moderador, tal como definido no Império Brasileiro, como um dique contra a soberania popular e contra o que dela sobrou após as Revoluções Francêsa e Americana. A importância do poder moderador situa-se, justamente, no controle da soberania popular ou das pretensões parlamentares.

O ponto importante, nos textos de Schmitt que se refletem na justificativa jurídica do golpe em 1964, sobretudo a partir do Ato institucional 1, encontra-se na sua defesa da exceção como elemento mais relevante do que a regra (defendida pelos liberais). A exceção, ao mesmo tempo em que nega a soberania popular ao modo jacobino, permite a Schmitt o retorno a Thomas Hobbes. Schmitt (e seus êmulos brasileiros) encontram em Hobbes o estratagema ditatorial, sempre apto para ser usado por todos os que negam a forma democrática. Em Hobbes, julga Schmitt (se ele tem razão ou está desprovido de fundamentos, apenas os especialistas em Hobbes podem dizer), existiria a tese de um “governo que pode se reclamar da necessidade concreta, do estado das coisas, da força da situação, para outras justificações não determinadas pelas normas, mas pelas situações (…). Isso encontra o seu princípio existencial na adequação ao fim, na utilidade (…) na conformidade imediatamente concreta das suas medidas”. (11 )

A ditadura, resposta adequada para um estado de exceção, não precisa da legitimidade ao modo antigo e prescinde da legalidade positiva, ao modo de Kelsen e dos liberais. Sua força reside no fato de que ela emerge na crise, quando as formas jurídicas não garantem o povo e o Estado. Essa doutrina encontra-se na essência da idéia de “revolução” que justificou o golpe em 1964. Além de ser-lhe atribuída o mister de contra-golpe preventivo, com o fim do governo legítimo, nele proclamava-se uma nova soberania, não mais advinda do povo, não mais adstrita ao Parlamento, não mais sujeita à legalidade mas cuja fonte era o próprio soberano que, pelo golpe, apodera-se do Estado. Daí que o Parlamento e toda outra ordem jurídico-político receberia sua existência e razão de ser do novo soberano. Os resistentes deveriam ser banidos da vida pública nacional. Essa é a lógica da depuração do Parlamento, com as cassações de parlamentares, catedráticos, etc., e de todos os atos seguintes do poder militar.

Mas o desejo da nova ordem, não submetida aos pressupostos da antiga, elevou-se no tempo longo, no Brasil, desde os anos do integralismo e da ditadura varguista. Não é possível esquecer que uma revista como A Ordem, importante veículo das idéias católicas e conservadoras, pregava o fim do liberalismo político e jurídico. Também não esqueçamos que um patrono de Carl Schmitt, Donoso Cortés, foi publicado pela Editora Vozes de Petrópolis para auxiliar na tarefa da racionalização da luta contra o pensamento liberal. Em termos de idéias, o solo estava preparado para as doutrinas e a propaganda da ordem, feita pela ditadura militar e por seus intelectuais, sobretudo os situados no campo jurídico.

Mas a busca da ordem também possuiu outros motivos que, embora tão relevantes quanto os de cunho ideológico, exerceram um papel real no golpe e nos seus dias posteriores. Na imensa tragédia vivida pelo Brasil naqueles tempos, dois personagens foram estratégicos. Refiro-me aos militares e os eclesiásticos.

Falemos dos segundos, para depois passar aos soldados. Após o Concílio Vaticano 2 a Igreja Católica começava a enfrentar movimentos de base de leigos e sacerdotes que representavam obstáculos à Hierarquia. As secularizações aceleradas dos padres, o seu empenho em lutas civís, prenunciavam a quebra de algo sagrado no ordenamento católico, a dignidade eminente do bispo, submetido apenas à Sé Romana.

Elias Canetti, no monumento político intitulado Massa e Poder, enuncia que o catolicismo recusa toda violência de massa. Os dignatários católicos gostam de dirigir multidões seguindo um ritmo e uma lentidão programados. Para que todos tenham lugar na Igreja é preciso impedir que setores dela exerçam violência sobre os demais. Um grupo militante, portanto, ao movimentar massas de modo autônomo, atinge a suscetibilidade dos pastores e neles suscita o desejo do retorno à ordem costumeira. Diz Canetti: “Até hoje não houve sobre a face da terra Estado algum que soubesse defender-se de tantas maneiras diferentes contra a massa. Comparados com a Igreja, todos os poderosos dão a impressão de serem modestos diletantes”. A autoridade hierárquica abarca todo o fiel, e todos os fiéis, integralmente. Caso oposto, não há catolicismo. “A vinculação entre os fiéis”, afirma Canetti, “é impedida de mais de uma forma. Eles não pregam uns aos outros; a palavra santa lhes é ministrada já mastigada e dosada; ela é, justamente na sua qualidade de santa, protegida dele. Até mesmo seus pecados pertencem aos sacerdotes”. O peso da Autoridade, na instituição católica, sobretudo antes do Vaticano 2, é tremendo. Isso faz com que as massas religiosas se mostrem publicamente sob a direção da Hierarquia, mas que os indivíduos se movimentem isolados, sem formarem massas autônomas e auto-reguladas. “Quem observa as filas dos que vão comungar” diz ainda Canetti, “vê até que ponto cada qual se preocupa apenas consigo mesmo. Os que estão na sua frente ou atrás lhe importam ainda menos do que o próximo com o qual se relaciona na vida diária”.

A Igreja ama o ritmo lento: “qualquer coisa que ela mostre é sempre mostrada lentamente. As procissões são um exemplo impressionante. Elas devem ser vistas pelo maior número possível de pessoas, elas fluem lentamente”. Falar em Igreja Católica significa perceber o isolamento administrado pelos sacerdotes no interior de certa massa. Mas a prudência eclesiástica, sua calma no pastoreio, tem limites. “Não é sempre que a Igreja pode se permitir sua elegante reserva, sua aversão diante da massa aberta, o veto que impôs à gênese desta massa. Existem épocas em que ela é ameaçada por inimigos externos; épocas em que a apostasia se propaga com tanta rapidez que somente é possível combatê-la com os meios da própria epidemia. Nestas épocas a Igreja vê-se obrigada a opôr massas próprias às massas inimigas. Os monges se convertem então em agitadores que, fazendo suas pregações, cruzam o país, instigando as pessoas a uma atividade que em condições normais se preferia evitar”.

Essas teses de Canetti descrevem bem tudo o que foi experimentado pela Igreja no período de 1964. Desde longa data clérigos e intelectuais previdentes, como Thales de Azevedo e o Padre Júlio Maria, anunciavam o colapso institucional da Igreja no Brasil. O Vaticano 2, provocando um aggiornamento do clero e dos leigos, ajudou as massas do catolicismo, em parte, a entrarem nos movimentos pelas mudanças sociais, sobretudo no campo explosivo da reforma agrária. A deserção dos fiéis iniciava o processo que hoje atinge formas numerosas e esvazia os templos em proveito dos auditórios laicos ou pentecostais, nos estádios e na televisão.

Desafiada em sua idéia de ordem natural da sociedade, tolhida a disciplina hierárquica com frequência inquietante, e vendo as massas dirigirem-se para setores secularizados, com o perigo socialista, ou mesmo —lembremos que estamos em plena colheita da Guerra Fria— comunista, surgem na Igreja os padres e os monges designados por Elias Canetti. A Cruzada do Rosário, do Padre Peyton, as múltiplas marchas da Família, com Deus, pela Liberdade, os movimentos católicos conservadores que passam a disputar espaço com a Ação Católica especializada, em especial a juventude estudantil e universitária, que rumavam para opções políticas e até mesmo ideológicas opostas às da hierarquia (é o caso da Ação Popular, a AP, liderada por Betinho, cujo teórico foi o jesuíta Padre Vaz) todos esses movimentos responderam às ameaças, reais ou supostas, à Igreja.

Milhões e milhões de fiéis foram conduzidos às ruas sob o báculo dos hierarcas fortemente ajudados pelos golpistas e pela imprensa, para mostrar —mais uma vez na história republicana, depois das demonstrações de força que marcaram os Congressos Eucarísticos— que a Igreja deveria ser levada em conta no futuro e no presente institucional brasileiro. Convergiu a Igreja, na sua face hegemônica, com os setores privilegiados e particulares que tramavam contra o governo.

Assim, nas palavras do Padre Alberto Antoniazzi, o golpe 1964 “leva a uma ´reunião extraordinária dos Metropolitas´em 27-29 de maio, da qual sai uma declaração que aceita a intenção da ´Revolução de livrar o País do comunismo e agradece aos militares, mas faz ressalvas e o voto de que a reconstrução do País siga a Doutrina Social da Igreja”. (12) A Igreja acolheu com excelente ânimo o pior golpe dentro do golpe, o Ato Institucional número 5. No Comunicado de 19 de fevereiro de 1969, os bispos, reunidos na CNBB, propõem ao governo tirânico uma “leal colaboração” para melhor cumprir “as reformas de base”, sepultadas com o governo Goulart. Naquele texto, ainda, eles reconhecem a legitimidade do novo regime “institucionalizado em dezembro último” e chegam a considerar que os poderes de exceção permitiriam “realizar rapidamente as reformas de base”. Para mostrar que a proposta de “leal colaboração” era dirigida a um poder inimigo de todas as reformas de base, basta referir os dados sobre a dívida externa do Brasil. “No momento do golpe de Estado em 1964, a dívida externa tinha subido para 2,5 bilhões de dólares; e quando o último general deixou a Presidência, em 1985, a dívida estava em mais de US$ 100 bilhões. Assim, se multiplicou por quarenta em pouco mais de vinte anos de ditadura. Essa ditadura foi beneficiada pelo apoio indefectível do governo dos Estados Unidos e do Banco Mundial, que viram nela um aliado estratégico no continente sul-americano em um contexto de expansão da revolução cubana e das grandes lutas anticapitalistas e antiimperialistas. É importante notarmos que, antes do golpe de Estado de 1964, o Banco Mundial tinha se recusado a emprestar dinheiro para o Brasil, sob o comando do progressista presidente João Goulart (…), que tinha feito a reforma agrária”. (13) Ao mesmo tempo em que os bispos ofereceram “leal colaboração” ao governo militar reforçado pelo AI-5, eles reconheceram que, em face da repressão generalizada conduzida pelos militares, as elites católicas sofriam ameaças o que as conduzia a ser afastar da Igreja, penetrando numa “perigosa clandestinidade”. (14)

Após a ditadura militar, o papel da Igreja como defensora dos direitos humanos foi idealizado por muitos intelectuais e movimentos políticos. É preciso cautela para ser justo no caso. De fato, muitos bispos e padres, além dos leigos, lutaram pela justiça e contra o arbítrio. Mas a linha oficial da Igreja foi mais do que ambigüa: ela apoiou o regime, dando-lhe bençãos. O episódio brasileiro teve muitos antecedentes na história mundial. Recordo apenas a Concordata de Império entre a Igreja e o nascente (e legal) governo de Adolf Hitler. No artigo 1 do mencionado documento, podemos ler: “O Reich alemão garante a liberdade da profissão e o exercício público da religião católica”. No artigo 32 se enuncia: “Em razão das atuais circunstâncias particulares da Alemanha e em consideração das garantias criadas pelas disposições da presente Concordata, de uma legislação que salvaguarda os direitos e as liberdades da Igreja Católica no Reich (…) a Santa Sé editará disposições excluindo para os eclesiásticos e religiosos o ingresso nos partidos políticos e sua atividade a este respeito”. No artigo 5 pode-se ler: “No exercício de sua atividade sacerdotal, os eclesiásticos gozam da proteção do Estado do mesmo modo que os empregados do Estado”. (15) Como os bispos que apoiaram o golpe de Estado em 1964, a Santa Sé acreditou que uma ditadura poderia ser aceita sem que os próprios fiéis fossem obrigados à “perigosa clandestinidade”. Felizmente, para a restauração da plena democracia, muitos religiosos não aceitaram as ordens das autoridades religiosas.

Discutamos a outra instituição que, desde a Colônia, assegurou o território nacional e o Estado, as Forças Armadas. Para elas, como para a Igreja, a ordem hierárquica é essencial. Após a ditadura getulista, quando houve certa unidade de comando e obediência nas casernas, os soldados se preocuparam com a pequena democratização do governo Dutra, as crises do governo democrático de Vargas, as sucessivas formas de golpes e contra-golpes de setores parlamentares que buscavam apoio nos quartéis (as famosas “vivandeiras”) antes do governo Juscelino. Após todos esses eventos, quando foram duramente questionadas a unidade de comando e a hierarquia, ocorreu a renúncia de Jânio Quadros, acuado por um parlamento hostil, sem maioria sólida possível. Na ocasião, com o veto do Alto Comando à posse de Goulart e com o parlamentarismo instalado pelo Congresso, ocorreu uma fratura perigosa aos olhos dos militares. Essa fenda ameaçaria a Federação, de um lado, e a unidade das Forças Armadas. Refiro-me ao apoio do III Exército e demais setores leais ao vice-presidente da República, sob liderança de Leonel Brizola.

Dada a cura provisória da crise institucional e federativa, com o parlamentarismo, os militares aparentemente aceitaram o status quo obtido pelos que dirigiam o Congresso. Mas a fratura ocorrida no interior dos quartéis, de modo público e notório, permaneceu na consciência militar à espera do que poderia ocorrer.As sucessivas manifestações de insubordinação dos soldados e patentes menores evidenciaram um processo geral de perda da autoridade do Executivo. As manobras políticas a diminuíram ainda mais. Seria preciso dar um basta aos que assim quebravam a hierarquia. A Igreja colocou massas nas ruas. As Forças Armadas prepararam a tomada das mesmas ruas pelos canhões. Quando as duas maiores forças de imposição do mando, uma espiritual e outra física, sentem que estão à beira da ruptura interna, e se quebra a linha de comando, elas reagem para sobreviver e tentam cortar a fonte de seus males, pelo menos a mais aparente. Se o governo não conseguia impor sua autoridade, mas até incentivava gestos de rebelião, era urgente substituir o governo, com a conivência do Congresso, manifestada sempre que golpes civís ou militares anteriores foram perpetrados.

É preciso ter uma idéia muito realista do soldado profissional no mundo político. Um soldado é feito para executar o monopólio da força física estatal na guerra. Seu alvo é garantir a integridade do Estado com armas letíferas contra inimigos exteriores. Em caso de conflito civil, sua função continua tendo como essência a morte dos adversários. Para que este fim seja alcançado plenamente, o militar deve obedecer ordens de modo perfeito. Um movimento muito importante na propaganda golpista, em 1964, foi a Sociedade Brasileira Tradição Familia Propriedade (TFP). Aquele setor foi inspirado pelos teóricos da contra-revolução romântica do século 19, incluindo o pensador espanhol Donoso Cortés. “Um soldado”, enuncia Donoso Cortés, “é um escravo em uniforme”. A frase encontra-se no famoso Discurso sobre a Ditadura (1849). Alí, o teórico ataca a democracia representativa e ironiza todos os que confiam numa Constituição estável e permanente. Segundo Cortés, nada no mundo pode garantir estabilidade, porque o próprio Deus age por meio de golpes —os milagres— e age ditatorialmente. Cito o espanhol cuja presença fez-se notar nos piores golpes de Estado, na Espanha e na América do Sul, de Franco aos que derrubaram Salvador Allende :

“Gobierna Dios siempre con esas mismas leyes que el mismo se impuso en su eterna sabiduría y a las que nos sujetó a todos. No señores; pues algunas veces, directa, clara e explicitamente manifiesta su voluntad soberana quebrantando esas leyes que El mismo se impuso e torciendo el curso natural de las cosas. Y bien, señores: cuando obra asi, no podria decirse, si el lengaje humano pudiera aplicar-se a las cosas divinas, que obra dictatorialmente?”

Esse discurso inspirou o já mencionado Carl Schmitt, jurista que muito colaborou com Adolf Hitler, bastante lido por pessoas como Francisco Campos e outros personagens de nossa república. Quando Cortés diz que o soldado é escravo em uniforme, ele afirma um traço vital que esteve presente no golpe de 1964.

Ainda Elias Canetti fornece uma chave antropológica para a compreensão das Forças Armadas em 1964. A sentinela que permanece imóvel é o melhor exemplo da constituição psíquica do soldado. Os motivos habituais de ação, como os desejos, o temor, a inquietude que constituem a vida humana, são reprimidos dentro dele. Todo ato seu deve estar sancionado por uma ordem. O momento vital na existência de um militar é o da posição atenta diante do superior. A educação do soldado começa no instante em que lhe são proibidas muito mais coisas do que aos demais homens. O aspecto anguloso do soldado mostra que ele se adaptou aos muros, sendo um prisioneiro satisfeito. Para ele, a ordem tem valor supremo. Integra a sua formação que ele aprenda a obedecer ordens sozinho ou na companhia de outros. Os exercícios o habituam a movimentos executados com os demais. Todos devem realizá-los de modo absolutamente idêntico. O indivíduo torna-se igual aos outros. É a mesma ordem, pouco importando que seja apenas umq ue a recebe, ou todos. O uniforme, além das outras funções bélicas, evidencia a perfeita igualdade de todos na obediência às ordens.

A disciplina define o exército. Trata-se de uma dupla disciplina. A declarada é a ordem, tal como descrita acima. A outra é a promoção. Esta última corresponde à capacidade de um militar para ser aguilhoado internamente pela ordem. Para cada ordem atualizada, fica um espinho dentro dele. Se é soldado raso, ele não pode desfazer-se desses espinhos, aninhados em seu corpo e alma. Ele obedece e se torna cada vez mais rígido em sua obediência maquinal. Para sair desse estado, só com a promoção. Quando promovido, ele se desfaz —nos outros— dos seus aguilhões/ordens. A disciplina secreta consiste no uso dos aguilhões/ordens armazenados.

Essa disciplina responde pelo fato de os exércitos mais poderosos do mundo terem seguido ordens de partidos totalitários, pelo menos até que vislumbrassem a derrota, sem pestanejar. “Estou cumprindo ordens”. Sem tal frase, inexistiriam o fascismo, o nazismo, o stalinismo. O Alto Comando é o que menos ordens recebe, mas mesmo assim ele as recebe de quem possui autoridade para tal. Essa cadeia verticalizada de obediência, no caso dos soldados rasos, só explode nas situações de guerra onde o inimigo é disseminado, como nas guerras de guerrilha. Nessas horas a solidariedade horizontal conta mais do que as ordens vindas de cima. Há um bom livro de David Hansen, The Western Way of War: Infantry Battle in Classical Greece, (16) que evidencia esse traço.

Na vida comum, quando não há guerrilha do inimigo externo ou interno, o exército segue a disciplina e a ordem das promoções. Para que ambas existam é preciso que a hierarquia e o próprio instituto militar sobrevivam. É absurdo para um soldado que cumpriu ordens a vida toda e subiu até o posto de coronel ou general de brigada, imaginar que suas próprias ordens não serão obedecidas. Nesse caso, mesmo que o Alto Comando permita a “insubordinação” e mesmo que o comandante supremo —o Chefe de Estado— assuma uma suposta “abertura democrática” face aos exército, quebrando a ordem rígida e a disciplina, eles serão desobedecidos, numa suprema tentativa de restaurar a ordem comum, com o golpe de Estado.

No Brasil em 1964, unidos à inquietude das altas hierarquias religiosas e à insubornição ao governo civil e às angústias diante das movimentações de massas na sociedade e nos quartéis, os militares seguiram quem lhes prometia restaurar a ordem e manter a carreira, a promoção. Quando a sociedade no seu todo —por suas lideranças— não sente-se ameaçada, o ato dos militares não encontra terreno fértil, mesmo dentro do exército. Lembremos, no início da redemocratização espanhola após a ditadura franquista, a tentativa de golpe em que os protagonistas ficaram sozinhos com seus revólveres no Parlamento ameaçado. Recordamos aquela situação tragicômica, com os políticos agachados e os golpistas a gritar frases desconexas.

Um golpe militar ocorre quando, às tensões externas, somam-se a angústia e as incertezas internas de manter tôda uma existência baseada na disciplina, na hierarquia das ordens, na carreira e na promoção. Foram decisivos o pânico e a insegurança sentidos nas duas maiores instituições da ordem no país, a espiritual, a Igreja Católica, e as Forças Armadas, com seu medo de se fragmentarem, perdendo-se irremediavelmente.

Assim, tivemos pelo menos três elementos importantes na geração do golpe de 1964 ( muitos outros existem e eles serão tratados pelos demais participantes do simpósio) : em primeiro lugar, a pregação jurídica contrária ao liberalismo, bem conhecida de autores como Francisco Campos e outros. Em segundo, a Igreja Católica, com a hierarquia. Em terceiro, as Forças Armadas com a disciplina. Da síntese desses três elementos, somados aos demais, surgiu a justificativa do golpe de Estado. Não é preciso ser adepto de Gabriel Naudé para constatar que os anos da ditadura, sem nenhuma exceção, exercitaram a diábolica missa negra que danou indivíduos e grupos de modo irremediável: torturas, assassinatos praticados nos estabelecimentos do Estado, censura, intolerância e violência anônima. Os perseguidos deveriam provar a sua inocência, sem que ao Estado se exigisse a prova de sua culpa. Vivemos muito tempo sem direitos e sem o Estado de Direito. A única comemoração que faz plena justiça ao golpe, será a feita no cotidiano de nossa vida cívica. Por pior que seja a democracia, ela garante pelo menos parte dos nossos direitos à vida e ao pensamento. Os donos do estado de exceção desconhecem direitos. Respeitemos o regime democrático. Este é o culto mais indicado, se os cidadãos quiserem fugir dos horrores vividos pela ditatura instituida em 1964.

Notas

(1) São Paulo, Ed. Perspectiva, 2Itálico003 (trad. Nanci Fernandes e Mariza Bertoli)

(2) Naudé, Gabriel : Considerations politiques sur le coups d’etat. Roma, 1639. Georg Olms, Ed. 1993.

(3) Naudé, citado por Jean-Pierre Chrétien-Goni: “Institutio Arcanae”, in Lazzeri, Christian e Reynié, Dominique: Le Pouvoir de la raison d´État, Paris, PUF Ed, 1992, p. 139.

(4) Jean-Pierre Chrétien Goni, op. cit. pp. 139-140.

(5) Para uma análise jurídica desse ponto, cf. Dr. Carlos Fernando Mathias de Souza, da Universidade de Brasília : “Evolução histórica do Direito brasileiro (XXX): o século XX”. O texto, bastante amplo, pode ser encontrado na Internet, no seguinte endereço eletrônico : http://www.unb.br/fd/colunas_Prof/carlos_mathias/anterior_28.htm

(6) Die Diktatur. Von den Anfängen des modernen Souveränitätsgedankens bis zum proletarischen Klassenkampf- Munique/Leipzig, Duncker &Humblot Ed., 1928 (2a ed.).

(7) “Souverän ist, wer über den Ausnahmezustand entscheidet” . Esta é a primeira frase do escrito sobre a teologia política de Carl Schmitt. Cf. Politische Theologie. Vier Kapitel zur Lehre von der Souveranität. Munique, Duncker & Humblot, 1934. O enunciado apresenta-se não apenas em autores da chamada “direita” internacional, mas também em textos da “esquerda”, como por exemplo em Walter Benjamin. Tem toda razão Jean Pierre Faye, linguista e teórico do pensamento totalitário, quando refere-se à uma “ferradura” terminológica que reúne os vários matizes da paleta ideológica. Durante o nazismo, com a “colaboração” entre URSS e Alemanha, chegou a ser cunhada a expressão tremenda: “nacional-bolchevismo”. Mas estas são análises que devem ser feitas em outras ocasiões….

(8) Kelsen, em Das Problem der Souveränität, no contexto amplo das relações juridicas —internacionais sobretudo— diz que “o conceito de soberania deve ser radicalmente eliminado”. Uso a tradução italiana : Kelsen, Hans : Il problema della sovranità. Milano, Giufrrè, 1989.

(9) Cf. Die geistesgeschichtliche Lage des heutigen Parlamentarismus. Munique, Duncker & Humblot Ed., 1926. Existe uma edição brasileira do texto : Carl Schmitt, A crise da Democracia Parlamentar. Trad. Inês Lohbauer, São Paulo, Scritta Ed., 1996.

(10) Carl Schmitt : Der Hüter der Verfassung. Texto ideado em 1929, mas publicado mais tarde. Uso a edição de 1969 (Berlim, Duncker & Humblot).

(11) Cf. Schmitt, Carl: Legalität und Legitimität (1932). Cito na tradução italiana: Le categorie del ´politico´. Bologna, Il Mulino, 1972, p. 217.

(12) Cf. Antoniazzi, Alberto : Conjuntura Social e Documentação Eclesial. 641. “Leitura Sócio-pastoral da Igreja no Brasil. (1960-2000), A Igreja Católica e a atuação política.” No site http://www.cnbb.org.br/estudos/encar641.html

(13) Cf. Eric Toussaint, autor de "A Bolsa ou a Vida", publicada pela editora Perseu Abramo, 2001): “Acordo com o FMI, estágio atual da Auditoria da Dívida e as responsabilidades do Governo Lula”. No site da Fundação Perseu Abramo, com o seguinte endereço: http://www.jubileubrasil.org.br/dividas/eric.htm

(14) Cf. Declaração dos Membros da Comissão Central da CNBB. São Paulo, 18 de fevereiro de 1969. Texto reproduzido integralmente em Igreja e Governo, Extra 3, Ano I, fevereiro de 1977, pp. 32-33. Cf. Roberto Romano: Brasil, Igreja contra Estado. SP, Kayrós Ed. 1979, p. 182.

(15) Cf. O texto citado integralmente em Mathivon, A. : Catholicisme, National-Socialisme et Concordat du Reich. Paris, Librairie Génerale du Droit et Jurisprudence, 1936. Cf, também: Lewy, G.: “Le Concordat entre l ´Allemagne et le Saint Siège”, in L´Église Catholique et l ´Allemagne Nazie (Paris, Stock, 1964). As desculpas católicas pelo mau passo podem ser encontradas em Gillod, M. (introdução): Catholicisme Allemand (Paris, Cerf, 1956).

(169 University of California Press, 1989.

Do Blog Mezatulle, de Catherine kinstler.

Mezetulle

Blog-revue de Catherine Kintzler : politique, théâtre, danse, musique, opéra, lecture, philosophie…

Le monde magique de la politique

Soit un jeune homme, pris dès la sortie de l’enfance dans la vie politique, n’ayant pas d’autre monde que celui de ses relations, toujours nourri, logé, voituré, sans avoir rien à faire pour obtenir ce que les autres obtiennent par leur travail : quel peut bien être son rapport au réel ?
Bourgeois et prolétaires selon Alain
Marx distingue le bourgeois qui est propriétaire des moyens de production, et le prolétaire qui lui vend sa force de travail. Alain subvertit cette distinction, pour opposer deux types de rapport au monde radicalement différents1. Le bourgeois agit par signes, comme l’enfant qui pleure ou crie pour obtenir ce qu’il désire : la baguette magique des contes, qui transforme une citrouille en carrosse, dit la vérité de l’enfance. Un bourgeois absolu ne rencontrant jamais l’obstacle des choses vivrait dans un monde magique où il suffit de demander pour avoir. Au contraire le prolétaire – dont le manœuvre est le type – n’attend pas que les choses lui obéissent : il agit sur elles par son travail. Il faut que nous soyons en quelque façon prolétaires, c’est-à-dire confrontés à la nécessité extérieure, pour sortir de l’enfance et apprendre à distinguer le rêve et la réalité, c’est-à-dire comprendre qu’aucune menace ou aucune séduction ne peut fléchir le réel. Et pour aller jusqu’au bout de son paradoxe, Alain fait du mendiant le type même du bourgeois, proposition que nous pouvons inverser pour retrouver Marx : le bourgeois comme le mendiant obtient ce qu’il désire du travail des autres. Chacun de nous, prenant cette distinction comme instrument d’analyse, peut se demander en quoi il est bourgeois ou prolétaire, c’est-à-dire comment il se rapporte au réel : s’il rêve ou s’il est bien éveillé.
Qu’est-ce qui fait de nous des bourgeois ?
Ayant été enfants avant que d’être hommes, comme le rappelle Descartes, nous gardons en effet tous en nous une part de bourgeoisie. Or beaucoup de métiers manuels ont disparu. Nous nous rapportons au monde par la médiation de la société : ainsi l’argent est un signe qui nous permet de nous procurer du pain que nous n’avons pas fait nous-mêmes. Nous nous heurtons à la nécessité extérieure par le biais des institutions sociales, et non plus directement. Il est rare qu’on mange des racines comme autrefois, mais on fait la queue pour obtenir sa carte de chômeur. La civilisation nous embourgeoise, et il faut que nous nous en réjouissions : elle nous libère parce qu’elle nous évite de subir la nécessité extérieure. Mais il est inévitable que nous risquions ainsi de nous couper du réel et que nous prenions nos rêves pour la réalité, d’autant plus que les progrès techniques les plus extraordinaires nourrissent les croyances magiques, puisqu’ils nous permettent de produire des effets sans que nous sachions comment : il suffit d’appuyer sur une touche. Je ne dis rien des ravages de l’informatique et du virtuel. L’homme n’est plus alors qu’un enfant gâté.
L’esclavage des passions
Descartes demande, à la manière des Anciens, que nous nous exercions à ne pas croire que nous avons le pouvoir de nous offrir tout ce que nous désirons. Et il ajoute
[…] « qu’il est besoin à cet effet d’un long exercice, et d’une méditation souvent réitérée ; dont la raison est que nos appétits et nos passions nous dictent continuellement le contraire ; et que nous avons tant de fois éprouvé dès notre enfance, qu’en pleurant, ou commandant, etc., nous nous sommes faits obéir par nos nourrices, et avons obtenu les choses que nous désirions, que nous nous sommes insensiblement persuadés que le monde n’était fait que pour nous, et que toutes choses nous étaient dues. En quoi ceux qui sont nés grands et heureux, ont le plus d’occasion de se tromper ; et l’on voit aussi que ce sont ordinairement eux qui supportent le plus impatiemment les disgrâces de la fortune. Mais il n’y a point, ce me semble, de plus digne occupation pour un philosophe, que de s’accoutumer à croire ce que lui dicte la vraie raison, et à se garder des fausses opinions que ses appétits naturels lui persuadent »2.
Les enfants gâtés de la politique
Il est difficile d’être philosophe, c’est-à-dire de ne pas oublier le principe de réalité. Imaginons un jeune homme pris dès la sortie de l’enfance dans la vie politique, n’ayant pas d’autre monde que celui de ses relations, toujours nourri, logé, voituré, et obéi, n’ayant rien à faire pour obtenir ce que d’autres obtiennent par leur travail, ignorant même le prix du pain. Il a beau vieillir, il est toujours comme l’enfant dont parlent Descartes et Alain. Comme lui il se donne beaucoup de peine pour agir par signes sur les autres hommes, mais il n’a aucun rapport aux choses ; il ne se sait pas coupé du monde. Ne supposons donc pas qu’il est malhonnête s’il va de soi pour lui que nourriture, logement, voiture, avions, lui soient dus. Il peut fort bien vivre lui-même et sa famille grâce à l’argent public sans savoir qu’il vole. Et son adversaire politique, qui a la même vie infantile que lui, peut imaginer un monde où il ne serait plus nécessaire de travailler pour vivre.
Notes
1 – Voir par ex. et entre autres les textes d’Alain : Les Dieux, chap. 6 ; Les Idées et les âges, L. 7. Voir le site de l’Université conventionnelle, atelier « Lire Alain ».
2 – Descartes, lettre à Reneri pour Pollot, avril mai 1638, au numéro 2, où Descartes donne une explication détaillée de la troisième maxime de la célèbre morale par provision de la 3e partie du Discours de la méthode.
© Jean-Michel Muglioni, Mezetulle, 2017

2 réflexions au sujet de « Le monde magique de la politique »

Hello Martine
« Ne supposons donc pas qu’il est malhonnête s’il va de soi pour lui que nourriture, logement, voiture, avions, lui soient dus. Il peut fort bien vivre lui-même et sa famille grâce à l’argent public sans savoir qu’il vole.  »
Et celui qui oeuvre pour empêcher que ne soit votée une loi qui l’obligerait à plus de transparence et qui , dès qu’elle est votée , agit immédiatement pour mettre fin à une fonction qu’il faudrait dorénavant révéler , ne prouve-t-il pas :
– qu’il sait fort bien que ce n’est pas un dû ,
– que c’est l’argent qui compte plus que la fonction ,
– et qu’il est très ancré dans une réalité : celle de somptueusement servir ses propres intérêts .
Répondre
Jean-Michel Muglioni Auteur de l’article
Qu’ai-je voulu dire ? Que lorsque l’enfant roi vole, il ne comprend pas qu’on le lui reproche : il est en deçà du bien et du mal. Et lorsque pris la main dans le sac il se voit accusé, il a le sentiment d’une injustice. Et il ne peut que nier l’évidence. S’il se voit contraint de s’excuser, il regrette de n’avoir pas prévu qu’il choquerait les autres : lui-même n’est pas le moins du monde choqué, sinon d’être accusé. Je le répète : il n’y a pour lui aucun problème moral. Je dis bien : pour lui !

terça-feira, 7 de fevereiro de 2017

Suprema subserviência

O Supremo Tribunal é conhecido como Corte política. Não raro se excede na faina de agradar ao Executivo e ao Legislativo. Em sua história os brasileiros encontram sentenças que envergonhariam qualquer toga do planeta. 

A Constituição de 1934 proíbe tribunais de exceção no capítulo 2, 25: “não haverá foro privilegiado, nem tribunais de exceção”. Instaurada o Tribunal de Segurança Nacional, o deputado João Mangabeira apresenta recurso ao Supremo. Por voto unânime os juízes declaram o invento tirânico “em perfeito acordo com a Constituição da República”. Um atalho na Carta permite a hermenêutica liberticida: “admitem-se, porém, Juízos especiais em razão da natureza das causas”. E a bênção dos magistrados é concedida sem data venia. O referido tribunal persegue 1.420 pessoas: 533 no Distrito Federal, 222 do Rio Grande do Norte, 165 em São Paulo, 95 em Pernambuco, 85 da Bahia. Entre os “julgados”, Armando Sales, José Antônio Flores da Cunha, João Mangabeira, Otávio Mangabeira, Luís Carlos Prestes, defendido pelo grande Sobral Pinto. No caso de João Mangabeira ocorre façanha incomum na história jurídica internacional: empatada a decisão, o presidente Barros Barreto decide contra o réu. O Supremo Tribunal Militar corrige em parte o escândalo e concede habeas corpus ao parlamentar. 


Depois vêm as manobras em prol do parlamentarismo, com a demissão de Jânio Quadros. O STF se cala, apesar do notório golpe aplicado por militares. Em 1964, o mesmo silêncio tíbio quando Hermes Lima e Evandro Lins e Silva são expulsos da Excelsa Corte pelo governo de fato. Procura em vão quem busque nos anais daquele colégio uma nota mais dura contra o AI-5, que suspende o habeas corpus em casos de crime político e contra a ordem econômica, a segurança nacional, a economia popular. Tais crimes são tipificados com pressuroso auxílio de quem redige uma Constituição como a Polaca, o notório Francisco Campos. Nada relevante é dito pelo Supremo contra a censura prévia em jornais, revistas, livros, peças de teatro e músicas. 

E seguimos a trajetória pouco sublime do Supremo. Por exemplo, no apagão do período FHC. Questionada a constitucionalidade da multa (os usuários não eram responsáveis pela imprudência governamental, que não providenciou melhorias na rede), os juízes do STF definem que, sem penalidades pecuniárias, os cidadãos deixam de colaborar. Logo… Na reforma da Previdência sob Luiz Inácio da Silva, Joaquim Barbosa, o herói da futura Ação 470, decreta em seu voto que “não existem direitos adquiridos, caso contrário ainda estaríamos em regime de escravidão”. Nenhuma data venia é apresentada por seus pares contra o sofisma, de enrubescer estudantes ainda no primeiro ano acadêmico. 

O que acontece na tarde de 7 de dezembro de 2016 ressuscita o velho serviçal dos outros dois Poderes, com resultado ainda pior para os togados. Sob o ultimato de Renan Calheiros e do governo – chantagem solta, pois sem a vitória de Renan surge a ameaça de não se votarem cortes orçamentários – o Supremo se coloca como trampolim para ações contrárias à cidadania que lhe paga e a quem deve servir. 

Antes de continuar, uma reflexão. Illibatus, a, um, no latim maltratado pelos membros do STF, tem o sentido de algo ou alguém íntegro, inteiro, completo, ao qual nada falta, não enternecido pela perversão ética. Como o candidus, do qual se origina o atual “candidato”, o vocábulo indica a propriedade de não ser conspurcado, de seguir um parâmetro virtuoso. Illibatus designa um ser sem travestimentos, enfeites, dissimulação. Seu antônimo é o termo improbus, aplicado a quem “comete uma falta contra a fides, sendo o equivalente de iniustus. A improbitas é a ruptura da fides, é o defeito de quem não honra promessas e corresponde ao francês malhonnêteté”. (J. Hellegouarc’h: Le Vocabulaire Latin des Relations et des Partis Politiques sous la République). 

No Brasil, todo cargo público exige do candidato a “ilibada reputação”. Esta lhe concede a efetividade plena do múnus encerrado no ofício. Ninguém pode exercer uma função em fatias, pois tal fato seria improbidade ética e política. Como, então, os juízes do STF guardam Renan Calheiros no cargo de presidente do Senado, mas lhe retiram o direito e o dever de substituir o chefe do Estado? Ocorre aí improbidade de alguém. Ao ser empossado como senador, aquela pessoa promete cumprir fielmente tudo o que seu cargo exige. Como não pode cumprir tal promessa, existe improbitas de sua parte. E tal coisa é autorizada, ou melhor, sacralizada pelo guardião da Carta Magna? 

Outro problema: Calheiros não pode substituir o chefe do Executivo porque é réu e, portanto, sua reputação não é inteira, é quebrada por algo muito grave. Mas numa República democrática o soberano é o povo. Renan não pode assumir a Presidência, mas pode legislar para os cidadãos, obrigando-os a cumprir normas das quais ele mesmo é acusado oficialmente de se abster? Para os juízes do STF, quem é mesmo o povo? A presidente Cármen Lúcia, num rasgo agora provado como demagógico, proclama ao ser empossada algo assim como “Sua Excelência o Povo”. Triste excelência, obrigada a seguir leis definidas por quem a elas não obedece! O competente e sério jornalista José Nêumanne Pinto define a decisão do fatídico dia 7/12 como “cusparada no povão”. Ele é muito gentil com os integrantes da Suprema Corte. 

No espetáculo de subserviência o STF faz mais: retoma sua amarga história de instrumentum regni. Esquecem os magistrados: quando a autoridade é perdida, um Poder deve sorver até a última gota da abjeção. A Câmara dos Deputado prepara medidas contra as sentenças do STF. A continuar o sumiço de sua própria auctoritas, aquela Corte logo terá membros seus nas penitenciárias. Por ousar a condenação de larápios do dinheiro público. 

O realismo político à custa da cidadania sempre termina em tragédia. Ou comédia. 

*Autor de 'Razão de Estado e Outros Estados da Razão',Editora Perspectiva